L’École In Vino Veritas soutient activement le Concours Musical International de Montréal (CMIM).
Mardi 11 mai, les finalistes Chaeyoun Park et Su Yeon Kim toutes deux de Corée du Sud ont présenté leur récital sur bande vidéo.
Mme Park a ouvert son programme avec la Toccata BWV 910 de Bach. À mon sens, il eût fallu un peu plus de sens improvisé et libre entre les parties fuguées (peut-être suis-je un peu trop orienté par Glenn Gould en la matière).
Mais, la prestation qui m’a surpris aujourd’hui est celle de Su Yeon Kim. Mme Kim est techniquement douée, assurément, son programme était substantiel.
Par contre, musicalement je m’y suis un peu perdu. L’opus 109 de Beethoven ne logeait pas chez Beethoven à mon avis.
Pour ce qui est du Gaspard de la Nuit de Ravel, même remarque. Compétence technique soit, mais peut être suis-je trop influencé par Ivo Pogorelic, Louis Lortie, Michelangeli… sans parler de Monique Haas, interprète souveraine des joyaux de la musique française et que j’ai eu la chance d’entendre dans les années 70 au Centre d’Arts d’Orford dans un programme entièrement consacré aux étude de Debussy. (Son jeu habité avait plongé la salle dans une émotion indescriptible).
Ici, le Gibet n’avait pas ce caractère lugubre et mystérieux. Scarbo avait tout de même une belle présence.
Bon, peu importe, c’est mon opinion, jugez plutôt par vous même:
Que nous réserve la suite du concours?